AIRFRAIS embarque 16 compositions courtes pour réfrigérateurs et congélateurs, jouées en alternance à chaque ouverture.
De petits haïkus sonores stimulants, dans lesquels se rencontrent des captations sonores de forces telluriques telles que des volcans, des torrents et des climatiseurs, et une vie synthétique faite d’insectes, d’oiseaux et de voix générées artificiellement.
Le tout assaisonné de sons frisants, frissonnants voire fristouillants, qui relèvent de l’A.S.M.R.
Les images de cette série de torchons en microfibre ont été générées par l’Intelligence artificielle VQGAN+CLIP à partir de leurs titres.
Ils sont doux.
Ils sont multifonctions : mini plaid, maxi doudou, dessus de chaise ou de fauteuil, accrochés aux murs ils gardent la chaleur (comme en Russie), on peut emballer des choses dedans et aussi essuyer la vaisselle.
Ces images ont été générées par l’intelligence artificielle VQGAN + CLIP à partir des mots qui constituent leurs propres titres.
Ici l’I.A., elle même nourrie aux banques d’images sur internet, génère des compositions picturales complexes en se basant sur certains motifs obsédants de l’iconographie des réseaux sociaux. Elle fait littéralement pousser l’image de toutes parts, d’une manière organique, réminiscente de la croissance des moisissures. Cette image semble constituée d’une matière molle, coulante, sous-tendant d’emblée une étrange analogie avec les thèmes récurrents du food porn que sont le fromage fondu dégoulinant, le gluant, le gélatineux, ce registre de textures qui, évoquant inconsciemment ou consciemment les sécrétions du corps humain, vient exacerber un jeu d’attraction / répulsion.
L’I.A. charcute littéralement les représentations classiques de la nourriture et des corps, faisant fi de leurs normes et de leurs codes, mais aussi du tabou de l’anthropophagie, des concepts de bon goût, de mauvais goût ou de provocation et ce, en dépit de sa capacité à reproduire virtuellement sur demande, tous les styles de peinture. Ces images au statut incertain sont ici imprimées sur des torchons en microfibre douce. Le choix d’un objet domestique, utilitaire, à la matérialité prosaïque, renvoie d’une certaine manière aux questionnements liés à l’art N.F.T. et interroge de ce fait la place de ces productions hyperesthétiques de synthèse dans notre quotidien.
SUMMERBLOCK par atelierduventre / des abris en briques de papier journal sur fond de mer rouge, des brochettes de riz goheimochi qui ressemblent à des glaces et du saké enrichi aux vitamines b12 et b2 dans une machine à tropico. Une petite radio crachouille la bande son d’un écosystème synthétique composé par @_makinist
Le 3 et 4 juillet 2021 au festival La vilaine Planète aux Ateliers du Vent à Rennes.
atelier du ventre se propose de vous confier un fruit âgé de deux semaines environ, issu de son élevage d’hoshigaki. C’est une méthode de conservation ancestrale d’origine Japonaise qui sublime l’astringence naturelle du kaki.
Il est multifonctionnel :
- Objet esthétique mettant subtilement en tension l’espace négatif qui l’entoure. - Objet de curiosité qui ne manquera pas d’alimenter les conversations. - Objet de transfert affectif lié aux doux gestes quotidiens qu’il nécessite. - Objet de plaisir gustatif si vous décidez à moment donné de le manger.
Ce kit contient un hoshigaki en cours de séchage (Rojo Brillante, bio, origine espagne), un guide d’une longueur d’un mètre, une ficelle de chanvre ainsi qu’une étiquette indiquant sa date de naissance.
En 2020, Fructôse lance, avec le soutien de la Drac Hauts-de-France, un workshop mené par la commissaire d’exposition Marie Pleintel.
Durant deux semaines, du 9 au 21 novembre, huit artistes sélectionné·e·s suite à un appel à candidatures constitueront un groupe de travail et s’engageront dans une réflexion singulière : Julie Gaubert, Victor Givois, Hugo Kostrzewa, Anne-Emilie Philippe, Paul Ralu, Clément Richeux, Clio Simon et Marianne Villière.